Le millet est une céréale originaire d'Afrique encore peu utilisée chez nous bien qu'on la trouve de plus en plus facilement dans le commerce. Elle peut remplacer le blé dans les régimes sans gluten vu qu'elle est dépourvu de cette protéine.
Des études effectuées chez l’animal ont démontré que la consommation de la protéine de millet entraînait une augmentation du « bon » cholestérol (HDL) en comparaison à une protéine de référence, la caséine du lait. Les auteurs ont également observé, chez un modèle de souris diabétique, une diminution de l’insuline et une augmentation de l’adiponectine dans le sang, deux éléments associés à une diminution du risque de maladie cardiovasculaire et de diabète de type. À ce jour, aucune étude n’a été effectuée chez l’humain; il n’est donc pas possible de valider ces résultats qui semblent très prometteurs. Une chose est certaine, la protéine de millet mérite d’être davantage étudiée, tout comme l’ont été les protéines de soja et de poisson, dont les effets favorables sur le cholestérol sanguin ne sont plus à démontrer.
Une portion de millet comble 13 % des besoins quotidiens en phosphore . Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant dans l’organisme, après le calcium. Mis à part son rôle essentiel dans la formation des os et des dents, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir le pH du sang. Il est aussi l’un des constituants des membranes cellulaires.
Le millet est une source de magnésium. Une portion de 125 ml de millet cuit comble environ 10 % des besoins quotidiens en magnésium. Le magnésium participe à la minéralisation osseuse, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la transmission de l’influx nerveux, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire.
Le millet contient du zinc et il permet de combler une partie des besoins quotidiens chez l’adulte. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Le zinc interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.